Famille Bheeda

Jesminder :
La mère de Jesminder avait toujours cherché à être présente pour ses frères, ses sœurs et elle-même, ainsi que pour leur père. Pourtant, en tant que l'une des premières femmes indiennes scientifiques à travailler à l'étranger, ce n'était pas facile pour elle. Malgré cela, ils ne manquaient jamais de rien. Quand ses frères jumeaux sont devenus de jeunes adultes, ils ont déménagé à San Myshuno. Jesminder les a rejoints pour ses études et son travail à temps partiel en tant que mixologue. C'est là qu'elle a rencontré Arun.



Arun
:
Quant
à Arun, sa mère n'était autre que la grande Diya Bheeda, une archéologue
renommée. Même son père, un écrivain bien connu, était moins célèbre qu'elle.
Ça ne le dérangeait pas du tout ; en fait, il semblait prendre plaisir à
l'élever pendant que sa mère était à Salvadorada pour ses fouilles. Il
assistait également aux galas qu'elle organisait pour trouver des mécènes. Arun
croyait même que son père écrivait abondamment sur les aventures de sa mère,
contribuant à son succès. Pour lui, ils étaient juste ses parents.
Le seul moment où cela le dérangeait, c'était au lycée quand ses camarades ont réalisé qui étaient ses parents. La plupart d'entre eux ne voulaient être amis avec lui que pour la richesse qu'ils avaient. Sauf Jesminder. À ce moment-là, un autre événement imprévu est venu bouleverser sa vie : sa mère est tombée enceinte malgré une ligature des trompes qu'elle avait subie des années auparavant. La nouvelle de cette grossesse miraculeuse fit grand bruit, attirant encore plus l'attention sur la famille d'Arun. Entre les commérages des élèves et l'excitation des médias, Arun trouvait du réconfort dans la sincère amitié de Jesminder, qui était restée à ses côtés sans jamais se soucier de la célébrité ou de la fortune de ses parents.




Ils ont navigué à travers leurs années de lycée ensemble, ne se séparant jamais sauf quand ils ont dû choisir entre l'université et le début de leur carrière. Jesminder était déchirée entre ses deux passions, la mixologie et la peinture, tandis qu'Arun savait depuis longtemps que l'informatique était sa vocation. C'est alors qu'ils ont décidé de vivre ensemble dans ce petit appartement.


Un
Don Inespéré :
Jesminder
et Arun vivaient toujours dans leur petit appartement chaleureux, débordant
d'amour et de souvenirs. Cependant, avec la croissance de leur famille et
l'arrivée de leurs deux filles, Doïna et Parvati, ainsi que de leur fils
nouveau-né, Aarav, l'espace commençait à manquer. De plus, le quartier vibrant
où ils s'étaient rencontrés et où leurs souvenirs les plus précieux étaient
enracinés devenait de plus en plus difficile à supporter. La propriétaire ne
faisait rien pour résoudre les problèmes récurrents de rats, de fuites d'eau et
de soucis électriques, rendant la vie avec leurs trois enfants de plus en plus
compliqués.
Un
jour, Diya, la mère d'Arun, leur fit une proposition généreuse et inattendue.
Diya, une célèbre archéologue, avait accumulé une richesse considérable grâce à
ses découvertes et à ses publications. Comprenant les défis que son fils et sa
belle-fille rencontraient, elle leur proposa un don de 5 000 000 simflouz pour
réaménager leur appartement ou même envisager un déménagement vers un endroit
plus approprié.
Une
Nouvelle Perspective :
Cette
proposition arriva à un moment crucial pour Arun. Il venait d'obtenir la
promotion suprême dans sa carrière de développeur de logiciels, ce qui leur
offrait désormais une stabilité financière inespérée. Malgré cette réussite,
l'attention constante des médias sur sa famille, en raison de la renommée de
ses parents et de son petit frère, devenait étouffante. Arun et Jesminder ne
voulaient pas que leurs filles et leur fils grandissent sous les feux des
projecteurs, et souhaitaient leur offrir une enfance plus sereine.
Après
de longues discussions, Arun et Jesminder décidèrent de ne pas emménager avec
les parents d'Arun, malgré la générosité de Diya. Ils aspiraient à un lieu qui
les fascinerait tous les deux, où ils pourraient offrir à leurs enfants un
environnement sain et tranquille, loin de la frénésie de la ville.

Le
Rêve du Mont Komorebi :
C'est
alors qu'ils pensèrent au Mont Komorebi, un endroit qu'ils avaient toujours
admiré pour sa beauté naturelle et sa tranquillité. Le Mont Komorebi, avec ses
paysages pittoresques, ses montagnes majestueuses, et son atmosphère sereine,
semblait être l'endroit parfait pour recommencer.
Grâce
à la généreuse donation de Diya et à la promotion d'Arun, ils avaient désormais
les moyens de réaliser ce rêve. Le Mont Komorebi offrait non seulement un
environnement paisible, mais également assez d'espace pour toute la famille.
Bien que la maison qu'ils trouvèrent ne fût pas aussi vaste que certains
l'auraient imaginé, elle disposait de suffisamment de chambres pour que chacun
des enfants ait la sienne.


Un
Nouveau Commencement :
Le déménagement fut organisé rapidement. Jesminder et Arun trouvèrent une charmante propriété au Mont Komorebi. Chaque pièce fut aménagée avec soin pour refléter leur personnalité et leurs passions. Cependant, la maison ne disposait pas de l'atelier pour Jesminder ni du bureau indépendant pour Arun qu'ils auraient aimé avoir. Malgré cela, ils s'en fichaient, car leurs enfants étaient heureux.
La
transition vers leur nouvelle vie au Mont Komorebi fut harmonieuse. Jesminder
trouva une nouvelle source d'inspiration dans la beauté naturelle qui les
entourait, intégrant des éléments de leur nouvel environnement dans ses œuvres.
Arun, quant à lui, apprécia la tranquillité et la possibilité de travailler
sans les distractions de la ville, même s'il n'avait pas son propre bureau.
Les
enfants, Doïna, Parvati, et Aarav, s'épanouirent dans leur nouveau foyer,
profitant des espaces ouverts pour jouer et explorer. Les soucis des fuites
d'eau, des rats, et des problèmes électriques devinrent un lointain souvenir,
remplacés par la joie et la sérénité de leur nouvelle vie.


Une
Nouvelle Vie Ensemble :
Grâce
à la générosité de Diya et à leurs propres efforts, Jesminder, Arun, Doïna,
Parvati, et Aarav découvrirent que l'essentiel résidait non seulement dans la
taille de leur espace de vie, mais dans la qualité de leur environnement et les
liens qu'ils entretenaient. Le Mont Komorebi devint non seulement un refuge,
mais aussi un lieu où leurs rêves pouvaient continuer de grandir, portés par
l'amour et la solidarité familiale. Bien que la maison ne fût pas aussi grande
qu'ils l'avaient souhaité, le bonheur de leurs enfants compensait largement ces
petits sacrifices.
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